COMMUNIQUÉS DE PRESSE

Un nouveau rapport fait état des inégalités des règles pour les femmes entrepreneurs et salariées à travers le monde

17 mars 2010




Washington, 17 mars 2010 - D’après un nouveau rapport du Groupe de la Banque mondiale, intitulé « Women, Business and the Law 2010 », seules 20 économies sur 128 ont des droits égaux pour les hommes et les femmes dans plusieurs domaines importants pour les entrepreneurs et les travailleurs. Les inégalités existent dans toutes les régions et à tous les niveaux de revenu, mais de nombreux pays adoptent des lois pour les réduire.

Le nouveau rapport examine l’équité concernant, par exemple, la capacité de la femme à enregistrer une entreprise, posséder et utiliser des biens et saisir le tribunal pour son propre compte. Il examine aussi le traitement fiscal différencié des femmes et les difficultés qu’elles ont à travailler dans différents secteurs et à certains moments de la journée.

« L’accroissement des possibilités économiques offertes aux femmes améliore le bien-être des familles et des collectivités, réduit la pauvreté et stimule la croissance économique, » estime Rita Ramalho, principal auteur du rapport. « De nombreux facteurs conditionnent les chances des femmes de diriger des entreprises efficaces et d’obtenir de bons emplois. Des règles équitables régissant l’activité des entreprises font partie des solutions. »

« Women, Business and the Law 2010 » analyse les différences entre les lois et les institutions formelles qui ont une incidence sur les perspectives qui s’offrent aux femmes en tant que chefs d’entreprise et salariées dans six domaines — accès aux institutions, utilisation des biens, obtention d’un emploi, règlement des questions fiscales, consolidation des  antécédents en matière de crédit, et présentation d’un tribunal. Le rapport est le premier à mesurer les disparités entre les sexes dans les variables de politique en recourant à des données chiffrées et objectives. Il ne mesure pas tous les aspects utiles du point de vue des possibilités offertes aux femmes, par exemple, l’accès aux services de garde des enfants, d’éducation ou de sécurité personnelle.

« La différenciation entre les sexes en matière juridique découle parfois d’un désir de protéger les femmes, mais elle peut, par inadvertance, limiter leurs possibilités, » a déclaré Penelope Brook, Directrice du Département des indicateurs mondiaux et des analyses du Groupe de la Banque mondiale. « Nous espérons qu’en mettant en évidence des données objectives sur l’inégalité nous pouvons stimuler le débat et la recherche sur les dispositions qui sont utiles et celles qui constituent pour les femmes un obstacle dans leur vie en tant que travailleuses et femmes d’affaires. »

À propos du Groupe de la Banque mondiale :

Le Groupe de la Banque mondiale est l’une des principales sources mondiales de financement et de connaissances pour les pays en développement. Il est constitué de cinq institutions étroitement associées : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l’Association internationale de développement (IDA) ; la Société financière internationale (IFC) ; l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) ; et le Centre international pour le règlement de différends relatifs aux investissements (CIRDI). Chacune de ces institutions joue un rôle distinct dans la mission consistant à lutter contre la pauvreté et à améliorer les niveaux de vie des populations du monde en développement.

Contacts médias
Nadine Ghannam
Téléphone : (202) 473-3011
nsghannam@ifc.org

COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° :
2010/299/IFC

Api
Api

Bienvenue