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Le Burkina Faso accueille une délégation de parlementaires internationaux

16 décembre 2009


OUAGADOUGOU, 16 décembre 2009—Une délégation de 16 parlementaires venus du monde entier a séjourné au Burkina Faso du 29 novembre au 4 décembre pour s’informer auprès des spécialistes du développement et des institutions gouvernementales sur la façon dont le pays maintient ses efforts de développement face à la crise financière mondiale.

Les délégués, venus d’Asie, d’Afrique, d’Amérique et d’Europe, étaient conduits par la députée sénégalaise Ndèye Fatou Touré et par François Loncle, président du Groupe de travail franco-burkinabè à l’Assemblée nationale française. Mme Touré est également membre du Réseau des parlementaires de la Banque mondiale (PNoWB) qui a aidé à faciliter le voyage.

Durant la visite, les délégués ont porté leurs réflexions sur 4 thèmes:

  • l’impact de la crise financière mondiale sur l’économie et le développement du Burkina Faso ;
  • la décentralisation et la responsabilité sociale ;
  • la gestion des recettes générées par les mines et industries extractives ;
  • l’impact des réformes sur l’amélioration du climat de l’investissement.

Dans le cadre de la visite, les délégués ont visité des projets — à Ouagadougou et dans sa périphérie, notamment à Ziga et Zignaré — soutenus par l’Association internationale de développement (IDA), qui fait partie du Groupe de la Banque mondiale.

Les parlementaires ont participé à plusieurs réunions avec les principales parties prenantes — les représentants du secteur privé et la société civile — ainsi qu’à des séances de travail avec la Commission des Finances du Parlement burkinabè et la section locale du PNoWB.

Les délégués ont également rendu une visite de courtoisie au Président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Kaboré, et au dernier jour de la visite, ont eu l’occasion de partager leurs impressions sur les efforts de développement du pays avec le Premier ministre burkinabè, Tertius Zongo.

« Je réalise aujourd’hui combien il est important pour nos pays d’acheminer l’aide au développement par le biais de la Banque mondiale », a déclaré le parlementaire canadien, Dave Wilson, qui séjournait en Afrique pour la première fois. « Le Burkina Faso a besoin non seulement des fonds, mais aussi de l’expertise de la Banque mondiale qui coopère avec des experts locaux et internationaux sur le terrain pour répondre aux besoins des populations les plus vulnérables ».

« Je plaiderai dans mon propre pays pour un accroissement des aides à l’Afrique acheminées par le biais de la Banque mondiale », a ajouté M. Wilson.
La Représentante résidente de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, Galina Satirova, s’est réjouie de cette visite et a souligné l’importance pour les parlementaires d’être informés de l’action de la Banque mondiale au niveau des pays.

« En tant que représentants des populations pour lesquelles nous travaillons, votre avis est l’évaluation sociale essentielle dont nous avons besoin », a-t-elle déclaré à une délégation de députés du pays hôte qui ont participé à la visite aux côtés de leurs homologues.

Mme Fatoumata Diendéré du Burkina Faso, présidente de la section locale du PNoWB, a remercié la Banque mondiale pour les efforts consentis dans le pays et a cité un proverbe local : « Quand quelqu’un vous lave gentiment le dos, vous avez le devoir de vous laver le visage », a-t-elle déclaré, soulignant ainsi que le développement du Burkina doit être l’affaire des nationaux et la responsabilité de tous les Burkinabè.

Outre le PNoWB, le Forum des parlementaires asiatiques sur la population et le développement (AFPPD) et l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) ont également coopéré au recrutement des participants à la visite.

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