Skip to Main Navigation
Évènements

La Région Afrique de la Banque mondiale et le réseau Youth Transforming Africa célèbrent le « mois international de l’histoire des femmes »

30 mars 2022

En ligne




#BreaktheBias
Les femmes en Afrique : attentes culturelles et inégalités de genre

L’autonomisation des femmes et des filles africaines est un levier essentiel pour créer des marchés dynamiques permettant des évolutions et l’accélération de la transition démographique. « Casser les préjugés » est le thème choisi cette année pour célébrer la Journée internationale des femmes. Un thème qui englobe aussi l’importance de défier les idées reçues et les stéréotypes de genre pour parvenir à construire un monde plus inclusif et égalitaire. Comme ailleurs dans le monde, ces préjugés se manifestent en Afrique sous de nombreuses formes et leurs effets sont souvent sous-estimés.

Pour en discuter, nous réunissons une table ronde de femmes africaines d’horizons divers et à différents stades de leur vie professionnelle. Ensemble, nous nous demanderons comment s’attaquer aux stéréotypes culturels et sociétaux pour mieux lutter contre les inégalités de salaire et de revenu entre les sexes, favoriser l’accès des filles à l'éducation et encourager l’inclusion économique des femmes. En Afrique subsaharienne, les pratiques culturelles discriminatoires, les attentes liées au genre et les rôles assignés à chaque sexe continuent de mettre à mal les droits des femmes et des filles et les empêchent de réaliser leur potentiel. Compte tenu de l’importance de la culture pour le développement, il est indispensable d’actionner ce levier pour construire un monde plus inclusif où le potentiel des femmes et des filles africaines soit pleinement valorisé.

  • Image

    Dimpho Lekgeu - modératrice

    COMMUNITY MANAGER AT YOUTH LAB
    Image

    Santher Mbacham (Cameroun)

    Journalisme et relations publiques

    Santher Mbacham est une experte camerounaise en relations publiques. Dans le cadre de son agence, ImageNation, fondée avec des amis et dont elle est la directrice générale, elle met en avant les succès, les atouts et les défis de la société camerounaise, tout en tissant des relations mutuellement bénéfiques entre les marques et ses clients. Elle s’attache à renforcer leur image de marque en combinant campagnes de relations publiques et mises en récit, et à protéger leur réputation dans et en dehors de la sphère numérique.

    Image

    Kadiata Diallo (Mauritanie)

    Mode et entrepreneuriat

    Kadiata Diallo (Mauritanie) Mode et entrepreneuriat Kadiata Diallo est une jeune styliste mauritanienne. Elle a fondé Niuku, sa première marque de vêtements, en 2013. Le label, qui se définit par ses pièces intemporelles, est présent dès 2016 dans cinq grands magasins à Tokyo et Osaka. En 2017, après avoir obtenu un master en communication, Kadiata Diallo devient la première femme africaine à concourir parmi les finalistes du prix de l’ANDAM. Elle rejoint enfin le cercle officiel de la couture en participant en 2018 à la Fashion Week homme de Paris, et devient la première femme noire mauritanienne à entrer dans le monde fermé de la mode parisienne.

    Image

    Rosine Guilene Gatoni (Burundi)

    Sciences et technologies

    Rosine Guilène Gatoni , 29 ans, est née en Mairie de Bujumbura au Burundi. Elle occupe le poste de Directrice Générale des Technologies de l’Information et des Médias au sein du Ministère en charge des TIC depuis Mai 2019. Elle est également Vice- Présidente du Comité Directeur du Fonds de Service Universel depuis Janvier 2020. Elle est engagée au quotidien dans la mise en œuvre de la politique nationale de développement des TIC (PNDTIC), la coordination et le suivi de la mise en œuvre des programmes sectoriels du ministère en alignement au Plan National du développement (PND 2018-2027) En tant que femme dans un secteur à prédominance masculin, elle aspire porter loin la voix aux femmes et jeunes filles d’oser les sciences et les TIC en particulier afin qu’elles soient acteurs dans le monde numérique. En tant que membre du Conseil Nationale de la Jeunesse Burundaise au poste de secrétaire elle se bât pour mobiliser et inciter jeunes en général et spécialement filles à saisir et s’approprier de leur responsabilité au développement du pays et de s’imprégner de ce domaine des TIC et de l’innovation comme une opportunité entrepreneuriale et transversale, surtout dans ce siècle dit “numérique”, où l’économie des pays tourne autour du digital. Elle est titulaire d’un Master en Réseaux et Télécommunication à l’Université Ibn Khaldoun de Tiaret en Algérie.

    Image

    Estelle Koussoube

    Économiste, Laboratoire d’innovation sur le genre en Afrique, Banque mondiale

    Estelle Koussoubé est économiste au sein du Laboratoire d’innovation sur le genre (GIL) en Afrique de la Banque mondiale. Elle est chef de file du GIL pour l’emploi des jeunes et dirige le programme de recherche commun GIL-pôle Santé, nutrition et protection sur l’autonomisation des adolescentes, mené dans le cadre de l’initiative GIRL pour l’innovation et les connaissances sur le genre au Sahel. Elle est également chargée de recherche à l’UMR DIAL (Institut de recherche pour le développement et université Paris-Dauphine). Ses recherches portent notamment sur l’adoption de la technologie, la santé et la nutrition, ainsi que sur les normes sociales et leur rôle dans le développement. Estelle Koussoubé se consacre actuellement à des évaluations d’impact de programmes axés sur l’autonomisation des adolescentes et des femmes, l’emploi des jeunes, ainsi que sur l’agriculture et la prévention des violences sexistes en Afrique subsaharienne. Elle est titulaire d’un doctorat en économie de l’université Paris-Dauphine.

    Image

    O'Neall Massamba, (France et République du Congo)

    O'Neall Massamba est le responsable du Sommet de la jeunesse 2022.

    O’Neall Massamba a rejoint le Groupe de la Banque mondiale en février 2020 et travaille actuellement en tant que consultante juridique au sein du groupe PPP (partenariat public-privé). Avant d'être nommée responsable du Sommet de la jeunesse, elle a été co-responsable du contenu et modératrice du Sommet de la jeunesse 2021 du Groupe de la Banque mondiale et a participé au Sommet de la jeunesse en tant que déléguée en 2019.O’Neall is an attorney admitted to practice in the State of New York. Prior to joining the World Bank Group, she worked for more than three years as a construction lawyer in Canada for Eurovia (VINCI Group) where she was responsible for negotiating major infrastructure project contracts in North and South America, with governments and local contractors. She also worked in one of the biggest law firms in Luxembourg in their Private Equity and Real Estate Investment practice. O’Neall holds a master's degree (L.L.M) in Business and Finance Law from the George Washington University Law School (USA), as well as a master's degree in Economics and Business Law from Université Paris I - Panthéon Sorbonne (France) and a master's degree in Comparative Business Law (with honors) from Université Paris V - Descartes (France). She also holds a bachelor's degree in Law and a bachelor's degree in Economics from Université Paris I - Panthéon Sorbonne (France).

Details

  • Durée et format : Discussion d’une heure sur Zoom, ouverte au public.
  • Lieu: En ligne
  • Date : Mercredi 30 mars 2022
  • heure : 10h00 EST
Inscription