Le Revenu national brut (RNB) des Seychelles est le plus élevé d’Afrique. L'économie est dépendante du tourisme, de la pêche et des activités connexes. Les réformes menées depuis 2008 ont favorisé le développement. La croissance s’est établie à 2,9 % en 2024, dont 2,3 points provenant des services : télécommunications, services financiers, fonctions support et administratives, construction. La croissance modérée observée en Europe et la diminution du nombre de vols ont entraîné une croissance de 0,5 % des entrées de touristes (soit 1,5 point en deçà de l’objectif) et une baisse de 3,6 % des recettes touristiques en monnaie locale. La position extérieure est saine, soutenue par les investissements directs étrangers (IDE) et les réserves.

Le ralentissement des recettes touristiques et la stabilité des importations ont creusé le déficit courant de 0,5 point, le portant à 7,9 % du PIB en 2024. Les IDE sont restés importants malgré une baisse de 0,7 point de PIB due à l'achèvement de projets hôteliers et au report du développement de l'île de l'Assomption. Les réserves brutes de change s'élevaient à 873 millions de dollars en juin 2025, soit +16,7 % en glissement annuel, couvrant 4,1 mois d'importations. Le taux directeur est stable à 1,75 % depuis mars 2024. L'inflation a atteint 1,7 % en glissement annuel en décembre 2024, après un épisode de déflation de 2023, du fait de la hausse des prix des services publics et de la dépréciation de la devise. Elle s'établit à 0,5 % en glissement annuel en juin 2025 suite à la baisse des tarifs de l'électricité.

L'inflation sous-jacente est de 0,5 %, soit +1,5 point en glissement annuel. Le gouvernement a enregistré un excédent primaire de 3,2 % en 2024 (contre 1,7 % en 2023) grâce à la hausse des recettes et à la sous-exécution des dépenses d'investissement. La dette publique a augmenté pour atteindre 60 % du PIB en 2024, en partie en raison de la hausse des taux d'intérêt réels extérieurs et de la dépréciation de la roupie.

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