Contexte politique
Depuis le coup d’État du 26 juillet 2023, le Niger est gouverné par un gouvernement de transition dirigé par le général Abdourahmane Tiani. En mai 2025, celui-ci a créé le Conseil consultatif pour la refondation (CCR), un organe consultatif conçu pour guider le processus de refondation du pays.
Dans le but de renforcer la surveillance et de s’assurer que les Nigériens bénéficient des ressources naturelles du pays, les autorités ont renforcé le contrôle de l’État sur les secteurs stratégiques. La Société nigérienne d’électricité (NIGELEC) a été nationalisée et des mesures similaires dans le secteur minier, ciblant la Société minière du Liptako (SML) et la Société minière aérienne (Somaïr) ont été annoncées.
La frontière avec le Bénin reste fermée, ce qui continue de perturber les échanges commerciaux et les liaisons de transit officielles. Cependant, le Niger a progressé dans ses relations diplomatiques, notamment avec l’Union européenne. Plusieurs États membres de l’UE ont renouvelé leur accord de coopération en 2025, signalant un engagement international accru.
Le Niger continue de faire face à l’insécurité dans plusieurs régions, notamment le Liptako-Gourma (région de Tillabéri) et le bassin du lac Tchad (région de Diffa), où les attaques terroristes persistent. Dans le sud et l’ouest de la région de Dosso, des groupes armés ont commis de graves violations contre les civils, notamment des sabotages de pipelines, des enlèvements, des extorsions et des raids violents. Ces activités ont exacerbé la crise sécuritaire et affecté les communautés locales.