Situation politique
Le Mali connaît une période d’instabilité et de conflit depuis le coup d’État militaire de 2012 et l’occupation des régions du nord par des groupes armés.
Suite à l’effondrement institutionnel du 18 août 2020, un gouvernement de transition et un Conseil national de transition (CNT), agissant en tant que parlement, ont été mis en place dans l’attente de l’organisation d’élections démocratiques. Le colonel Assimi Goïta a été déclaré chef de l’État par la Cour constitutionnelle le 28 mai 2021.
Un dialogue national pour la paix et la réconciliation, organisé par les autorités de transition du 13 avril au 10 mai 2024, a été présenté comme une initiative visant à rétablir la paix et la cohésion sociale.
En mai 2025, le gouvernement a dissous tous les partis politiques et interdit leurs activités, invoquant des préoccupations liées à l’ordre public.
Le 3 juillet, le parlement de transition du Mali a accordé au général Assimi Goïta un mandat présidentiel de cinq ans renouvelables sans nécessiter d’élections. La loi établissant son nouveau mandat précise qu’il peut être renouvelé autant de fois qu’il le juge nécessaire jusqu’à ce que le pays soit pacifié. Le projet de loi stipule également que les présidents de transition, les responsables gouvernementaux et les membres législatifs sont éligibles pour participer aux futures élections présidentielles et générales.
Au niveau régional, le Mali s’est joint au Burkina Faso et au Niger en signant la Charte du Liptako-Gourma le 16 septembre 2023, créant ainsi l’Alliance des États du Sahel (AES). Les trois pays ont annoncé leur retrait officiel de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) le 28 janvier 2025.
