En mars 2025, le Conseil d’administration du Groupe de la Banque mondiale a approuvé un nouveau partenariat stratégique pour Haïti. Le nouveau plan pour la période 2025-2029 vise à poser les bases de la reprise économique et sociale, tout en atténuant les risques de détérioration du capital humain, des infrastructures physiques et de la capacité institutionnelle.

La nouvelle stratégie prévoit environ 320 millions de dollars de financement sous forme de dons pour renforcer la résilience des populations les plus vulnérables. Elle s’articule autour de trois piliers principaux :

1. Renforcer la gouvernance économique et créer des opportunités d’emploi: Le Groupe de la Banque mondiale continuera de soutenir des actions à court et moyen terme susceptibles de catalyser des changements structurels à long terme, notamment en soutenant l’agriculture résiliente au climat et l’accès au crédit. L’amélioration des routes, de l’énergie, de l’eau et de l’accès numérique est également essentielle pour les populations engagées dans les chaînes de valeur agricoles.

2. Maintenir la capacité institutionnelle essentielle pour la prestation de services de base: La Banque mondiale soutiendra la modernisation institutionnelle au niveau central, la mise en œuvre de réformes clés de la décentralisation et la promotion d’une plus grande responsabilité et participation citoyenne à tous les niveaux de gouvernement. Il s’agira aussi de répondre aux griefs socio-économiques liés à l’inégalité et à l’exclusion, de restaurer la confiance du secteur privé et d’appuyer le gouvernement dans des domaines critiques de la prestation de services publics.

3. Préserver le capital humain et renforcer la résilience face aux catastrophes naturelles et aux chocs d’origine humaine: La Banque mondiale appuiera le gouvernement dans la préparation et la réponse aux urgences, la réduction des risques de catastrophe, la reconstruction des infrastructures de base et le renforcement de la résilience dans les secteurs des transports et de l’urbanisme. L’objectif est d’améliorer la résilience et la préparation dans les zones à haut risque climatique grâce à l’amélioration des systèmes d’alerte précoce, de la surveillance des maladies, de l’accès au réseau routier en toutes saisons et de la résilience des aéroports.

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