L’agriculture, environ 40 % du PIB fait vivre une grande partie de la population, a été touchée à par les sécheresses, les inondations, les conflits et les déplacements.
Le marché du travail est largement informel (environ 88 % des emplois) et basé sur l’agriculture.
La stabilité financière reste fragile dans un contexte de sous-capitalisation, de prêts non performants élevés et de normes prudentielles à la traîne dans les banques publiques. Les autorités restructurent les deux principales banques publiques tout en s’efforçant de renforcer la stabilité, d’élargir l’inclusion et de renforcer la supervision.
Le Tchad continue d’être affecté par les conflits et les groupes violents dans les pays voisins, ce qui met à rude épreuve la stabilité et les finances publiques. En 2025, les dépenses militaires ont augmenté de 11,6 % par rapport à 2024, atteignant 23 % des revenus intérieurs.
L’économie tchadienne devrait croître de 3,4 % en 2025 (-0,1 % par habitant), principalement tirée par la croissance du secteur non pétrolier (+4,2 %). La croissance du PIB pétrolier est estimée à -0,7 % en raison d’une baisse de la production pétrolière.
Le déficit du compte courant devrait se creuser à 2,5 % du PIB en 2025 en raison de la détérioration de la balance commerciale. Après 5,7 % en 2024, l’inflation devrait ralentir à 4,1 % en 2025. Le taux de pauvreté devrait atteindre 45,4 %, avec 9,5 millions de personnes vivant dans l’extrême pauvreté.
La croissance du PIB devrait s’établir en moyenne à 3,9 % (1,2 % par habitant) en 2026-2027. À moyen terme, la croissance du PIB non pétrolier devrait s’établir en moyenne à 4,2 %. L’inflation devrait se modérer à 3,1 % à moyen terme. L’extrême pauvreté devrait atteindre 47,6 % en 2027.