Le Burundi pourrait pleinement exploiter son potentiel minier pour stimuler la croissance, créer des emplois et générer des revenus pour l’État. L’exploitation minière artisanale et à petite échelle, à forte intensité de main-d’œuvre, constitue déjà une source majeure de recettes en devises. Parallèlement, le Burundi met en œuvre des réformes juridiques, réglementaires et politiques pour promouvoir le développement de projets miniers à grande échelle.
À court terme, garantir la stabilité macroéconomique et la compétitivité, ainsi que relancer les réformes de l’environnement des affaires, peut attirer les investissements et stimuler la croissance.
Défis
L’économie du Burundi se caractérise par la prédominance d’activités à faible productivité, avec 85 % des emplois dans l’agriculture de subsistance. Cette dépendance à l’agriculture de subsistance signifie qu’une grande partie de la population se consacre à des activités agricoles principalement pour sa propre consommation, plutôt que pour des fins commerciales. Par conséquent, le secteur agricole contribue peu au PIB et à la croissance économique du pays.