La production alimentaire mondiale repose principalement sur 500 millions de petits exploitants agricoles. Sans accès aux marchés, aux financements et aux technologies, et tributaires de méthodes traditionnelles, un grand nombre d'entre eux sont condamnés à la pauvreté. Il est primordial de soutenir leur transition vers une agriculture commerciale et rémunératrice pour créer des emplois, réduire la pauvreté et améliorer la sécurité alimentaire mondiale.
1,2 milliard de jeunes atteindront l’âge de travailler au cours de la prochaine décennie. La production alimentaire mondiale devra augmenter de 30 % d’ici à 2050. Pour répondre à ces besoins, il faut transformer l’agriculture en un moteur d’opportunités.
Le Groupe de la Banque mondiale s’est engagé à doubler ses investissements annuels dans l’agriculture et l’agro-industrie, pour les porter à 9 milliards de dollars. Ce secteur est en effet non seulement indispensable pour nourrir 10 milliards de personnes, mais c'est aussi l’un des moyens les plus efficaces de mettre fin à la pauvreté et au chômage.
Satisfaire les besoins alimentaires futurs
Nourrir 10 milliards de personnes d’ici 2050 : les clés du défi et celles et ceux qui le relèveront
Au Cambodge, des partenariats aident les petits exploitants à améliorer leurs pratiques agricoles et les mettent en relation avec des acheteurs à la recherche de riz durable et à forte valeur ajoutée.
En Haïti, un projet fournit aux agriculteurs des semences de haute qualité, les forment à des techniques modernes et les rapproche des marchés.
Afin de renforcer les compétences dans l’agriculture, l’Inde modernise les programmes d’études universitaires, en y intégrant des apprentissages numériques et expérientiels, et en les alignant sur les normes mondiales.
Les réformes dans le secteur cotonnier améliorent les conditions de travail et augmentent les revenus des agriculteurs et des ouvriers, tout en développant les emplois dans les industries textile et manufacturière.
En Zambie, les cultures pluviales subissent de plein fouet les sécheresses, mettant en péril les récoltes et les revenus des agriculteurs. Le pays aide désormais les agriculteurs à diversifier leurs activités vers l’élevage de volaille et le maraîchage, ce qui permettra de protéger leurs revenus et l’approvisionnement alimentaire.
