Papouasie-Nouvelle-Guinée : Amélioration des accès routiers

04 avril 2013


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Nouveau pont construit près de l’ancien pont. 

Crédit : Raymond Palangat/Banque mondiale

Dans le cadre de ce projet entrepris entre 2002-2011 en Papouasie-Nouvelle-Guinée, plus de 1 300 kilomètres de routes nationales ont bénéficié de travaux d’entretien et de remise en état. Ces améliorations, qui se sont accompagnées de travaux sur des ponts et des routes provinciales, ont favorisé un meilleur accès aux marchés et aux fournisseurs. Elles ont aussi permis aux ménages d’accéder plus facilement aux établissements scolaires et de santé.

Défi

Ces dernières années, la Papouasie-Nouvelle-Guinée a connu une dégradation avancée de l’état de ses routes et ponts. Faute de routes en bon état, les jeunes mamans sont parfois obligées de marcher des kilomètres pour se rendre à l’hôpital, les enfants doivent parcourir de longues distances pour aller à l’école — quand ils n’en sont pas empêchés par la pluie — et les femmes comme les fillettes sont davantage exposées à l’insécurité. Plusieurs facteurs rendent difficiles la construction et l’entretien des routes et infrastructures connexes dans le pays : un relief accidenté et montagneux, une population très dispersée et des réseaux routiers non reliés entre eux.

Solution

Le projet s’est efforcé de promouvoir l’accès à un réseau de transport routier efficace, sûr et fiable dans les provinces participantes, à savoir : Centrale, Nouvelle-Bretagne orientale, Manus, Morobe, Oro, Golfe, Ouest et Nouvelle-Bretagne occidentale. Les améliorations apportées au réseau routier permettront aux enfants de se rendre à l’école, de réduire la durée des déplacements pour accéder aux services essentiels, soit un accès plus rapide et facile aux traitements, et de désenclaver les communautés locales.

De 2002 à 2011, le projet a financé :

  • l’entretien routier et la réfection de routes nationales ;
  • l’entretien périodique de routes provinciales ;
  • l’entretien et la réfection de ponts ainsi que le remplacement des ponts prioritaires sur les routes nationales.

Résultats

Au mois d’août 2011, le projet avait réalisé des travaux dans 8 des 20 provinces du pays, dont notamment les réalisations suivantes :

  • entretien et réfection de plus de 1 300 kilomètres de routes nationales ;
  • contribution à l’entretien de plus de 30 kilomètres de routes et remise en état de plus de 160 kilomètre de routes provinciales essentielles
  • renforcement des capacités en matière d’entretien routier de 79 entrepreneurs du secteur des petites et moyennes entreprises et d’acteurs des administrations provinciales 
  • réhabilitation ou remplacement de 49 ponts.

Contribution du Groupe de la Banque mondiale

Le coût total du projet est estimé à 55,4 millions de dollars, dont 18,1 millions de dollars financés par des fonds de contrepartie.

BIRD
Le soutien de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), d’un montant équivalent à 40 millions de dollars, a débuté le 12 août 2002. Sur ce montant, environ 25 millions de dollars ont été financés par des fonds de contrepartie, et environ 5 millions de dollars par les 6 premières provinces participantes.

Crédit de l’IDA
Un financement de l’IDA sous la forme d’un crédit d’un montant de 24,9 millions de DTS (l’équivalent de 37,3 millions de dollars) a été approuvé en 2007 et a permis d’ajouter la province du Golfe et la province Ouest aux six provinces déjà bénéficiaires. 

Partenaires

Le projet a été exécuté par le ministère des Travaux publics et des Transports. Alors que le projet portait sur l’entretien et la réfection des routes nationales et provinciales et des ponts dans les provinces Centrale, Nouvelle-Bretagne orientale, Manus, Morobe, Oro et Nouvelle-Bretagne occidentale, l’Agence australienne pour le développement international (AusAID) et la Banque asiatique de développement (BAsD) ont fourni des financements pour les travaux entrepris dans les autres provinces. La compagnie PNG Sustainable Development Program Ltd a également octroyé des fonds au gouvernement pour financer sa contribution au projet.


« Je suis heureuse avec cette nouvelle route. Avant, il nous était difficile de nous rendre au marché, et mon mari devait se rendre en ville à pied, même sous la pluie ou au milieu de la nuit, juste pour nous emmener au dispensaire.  »

Mona

Villageoise, mère de famille

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Passagers dans un véhicule de transport en commun sur la nouvelle route. 

Crédit : Raymond Palangat / Banque mondiale

Perspectives

Mettant à profit le succès obtenu par ce projet, une deuxième phase a été approuvée en mai 2011. Celle-ci continuera de financer la réfection, l’amélioration et l’entretien des routes nationales et des ponts hautement prioritaires dans le pays, et d’aider à améliorer l’accès aux services publics vitaux tels que la santé et l’éducation dans certaines des régions les plus reculées du pays.

Bénéficiaires

Le projet a amélioré l’accès des populations villageoises aux marchés, aux possibilités d’emploi et aux services de base comme l’éducation et la santé. Il a aussi amélioré leurs niveaux de revenu en leur facilitant l’accès aux marchés extérieurs pour la vente de leurs produits.

La nouvelle route a aidé Mona et sa famille à vendre leurs produits au marché et à gagner plus d’argent. Cette mère de cinq enfants témoigne :    

« Je suis heureuse avec cette nouvelle route. Avant, il nous était difficile de nous rendre au marché, et mon mari devait se rendre en ville à pied, même sous la pluie ou au milieu de la nuit, juste pour nous emmener au dispensaire ». 


1 300 km
de routes de en Papouasie-Nouvelle-Guinée ont bénéficié de travaux d’entretien et de remise en état entre 2002-2011.


CARTE DU PROJET




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