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DISCOURS ET TRANSCRIPTIONS 11 avril 2019

Allocution d’ouverture du président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, à la conférence de presse des Réunions de printemps 2019

Bonjour à toutes et à tous. Je vous souhaite la bienvenue aux Réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale.  

C’est pour moi un honneur de vous rencontrer ce matin en tant que Président du Groupe de la Banque mondiale.

Je suis aussi très heureux de travailler avec une aussi solide équipe de spécialistes du développement talentueux et dévoués. 

Le Groupe de la Banque mondiale joue un rôle pilote de plus en plus vital face aux défis mondiaux auxquels sont confrontés les habitants des pays en développement. Notre mission est claire et importante.

Le rôle de la Banque est particulièrement important dans les pays pauvres, dont les populations sont les plus durement touchées par le ralentissement économique mondial qui a commencé l’année dernière.

La croissance économique mondiale a perdu de son dynamisme en 2018 au point de tomber à un taux de 2,7 % au quatrième trimestre contre 3,3 % durant les trois premiers mois de l’année, selon les calculs de la Banque mondiale.

Le ralentissement a été constaté tant dans les pays avancés que dans les pays en développement. Il a coïncidé avec trois autres signaux d’alerte : l’essoufflement des réformes structurelles dans les grandes économies ; les tensions financières sur certains grands marchés émergents ; l’aggravation de l’incertitude qui pèse sur les politiques publiques à l’échelle mondiale.

Selon les projections réalisées en fonction de la tendance actuelle, la croissance du revenu par habitant en Afrique subsaharienne, prise dans son ensemble, restera inférieure à 1 % jusqu’en 2021 au moins, ce qui renforce le risque d’une concentration accrue de l’extrême pauvreté sur le continent. La croissance du revenu médian sera faible elle aussi.

Cette situation est extrêmement préoccupante, car elle compromet l’objectif premier de la Banque mondiale qui consiste à mettre fin à l’extrême pauvreté à l’horizon 2030.

À l’échelle mondiale, le nombre d’êtres humains vivant dans une pauvreté extrême est tombé à 700 millions selon les derniers calculs, alors que des niveaux beaucoup plus élevés prévalaient dans les années 90 et 2000. En Afrique subsaharienne, toutefois, le nombre d’habitants souffrant de l’extrême pauvreté est en hausse. 

En 2030, près de neuf personnes extrêmement démunies sur dix seront des Africains et près de la moitié de la population pauvre mondiale vivra dans des pays fragiles et/ou touchés par un conflit.

Cette situation demande l’adoption de mesures d’urgence — par les pays eux-mêmes et par la communauté mondiale.

Heureusement, le Groupe de la Banque mondiale jouit d’une solide assise financière. Grâce au programme d’augmentation et de réforme de son capital — approuvé lors des Réunions de printemps de l’an dernier, et que j’ai été fier de soutenir —, notre organisation gagne encore en capacité de réaction, en efficience et en efficacité. 

Cette semaine, le Groupe de la Banque mondiale se joint au FMI pour accueillir nos 189 actionnaires aux Réunions de printemps. 

J’ai déjà commencé à rencontrer les représentants de pays membres et d’autres parties prenantes pour examiner les défis futurs et, de façon plus générale, promouvoir le programme de développement mondial.

Je me réjouis de participer à ces importantes discussions. 

Merci encore d’être venus ici ce matin. Je me ferai maintenant un plaisir de répondre à quelques questions.

 

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