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COMMUNIQUÉS DE PRESSE 23 mars 2021

80 millions de dollars de la Banque mondiale pour améliorer la qualité de l’éducation au Mali

WASHINGTON, 23 mars 2021 - Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé, le 23 février 2020, un montant de 80 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA)* pour soutenir le système éducatif du Mali, 50% du montant sous forme de don et 50% sous forme de crédit. Outre le financement de l’IDA, le projet bénéficiera de trois dons du Partenariat mondial pour l’éducation, à savoir 44,78 millions de dollars provenant du don pour la mise en œuvre du Programme sectoriel de l’éducation ; 9,14 millions de dollars du Financement accéléré ordinaire et 6,78 millions de dollars du Financement accéléré COVID-19.

Le Projet d’amélioration de la qualité et des résultats de l’éducation pour tous au Mali (MIQRA) permettra d’améliorer les résultats d’apprentissage dans les premières années de l’enseignement primaire dans les zones ciblées au Mali. Il contribuera à promouvoir l’accès des filles aux premier et au second cycles de l’enseignement secondaire dans les zones mal desservies et à améliorer la gouvernance du système éducatif.

Le Projet MIQRA apporte une contribution importante à la réalisation du Programme décennal de développement du secteur de l’éducation de deuxième génération du gouvernement (PRODEC II 2019-2028).

Il bénéficiera directement à plus de 4 millions de personnes, notamment des élèves fréquentant les écoles bénéficiaires ciblées et les enseignants des écoles maternelles, du primaire et des premier et second cycles à travers le pays.

« Ce projet qui arrive à point nommé fait partie de l’engagement à long terme de la Banque mondiale au Mali par rapport à l’éducation, notamment celle des filles », indique  Mme Soukeyna Kane, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali. « Il vient en appui pour favoriser l’accès des filles à l’enseignement au premier et second cycles à travers des mesures incitant leur scolarisation et leur rétention à l’école. Une plus grande participation des filles à une éducation de qualité réduira les inégalités dans la mesure où cela les autonomise ».

Alors qu’il est confronté à des niveaux élevés de pauvreté, d’insécurité et de croissance démographique, le Mali a réussi à améliorer l’accès à l’éducation dans son ensemble. Malgré ces résultats encourageants et les efforts constants menés par l’Etat, d’énormes défis persistent en ce qui concerne la qualité des services d’éducation, l’équité et la gouvernance globale du secteur, aboutissant à une crise de l’apprentissage. Plusieurs études ont montré que le Mali présente des niveaux parmi les plus faibles de la sous-région en rapport à certains indicateurs de l’éducation, notamment le faible accès à une éducation de base et secondaire équitable, la mauvaise qualité de l’éducation et la faiblesse de la gouvernance du secteur.

De plus, l’impact de la crise politique et sécuritaire combinée à la pandémie actuelle de COVID-19 qui avait entraîné la fermeture des écoles à l’échelle nationale, continue de se faire sentir à ce jour, compromettant l’accès à l’éducation pour des milliers d’enfants en âge d’aller à l’école. Dans le nord et le centre du pays en particulier, les déplacements massifs de population et les fermetures d’écoles continuent de poser un défi majeur.

« Le gouvernement, à travers le projet MIQRA, a franchi une étape importante dans la résolution de la crise de l’apprentissage. En effet, le projet permettra d’améliorer la qualité de l’éducation, d’établir des parcours plus solides pour l’éducation des filles et de renforcer la gouvernance et la résilience du système éducatif. Tout ceci apporte une réponse aux besoins des jeunes Maliens face aux multiples crises auxquelles la société est confrontée », déclare Mme Meskerem Mulatu, directrice sectorielle de l’éducation pour l’Afrique de l’Ouest. « Un point est à relever en particulier, le projet contribuera à lutter contre les inégalités existantes en offrant aux enfants et aux jeunes en milieu rural de plus grandes opportunités d’aller à l’école et d’apprendre ».


COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° : 2021/105/AFR

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Bamako
Habibatou Gologo
hgologo@worldbank.org
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