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COMMUNIQUÉS DE PRESSE 10 juillet 2018

Burkina Faso : un financement de 70 millions de dollars pour appuyer l’enseignement supérieur

WASHINGTON, 10 juillet 2018 – La Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un don de 70 millions de dollars pour renforcer les institutions d'enseignement supérieur au Burkina Faso. Ce financement, alloué par l’Association internationale de développement (IDA)*, permettra au pays d’accroître l’accès et dispenser un enseignement de qualité dans les domaines prioritaires tels que l’agro-industrie, l'entrepreneuriat, le commerce, la santé, les sciences environnementales et le développement durable. Le projet financera également la formation des enseignants aux pratiques modernes d'enseignement des mathématiques et des sciences.

Le Projet d’appui à l’enseignement supérieur découle des recommandations et des enseignements tirés de l’étude économique et sectorielle intitulée « Burkina Faso : développement de l’enseignement post-primaire » de 2017.

« Ce projet est en phase avec le Plan national de développement économique et social (PNDES), et aidera le gouvernement du Burkina Faso à renforcer le capital humain, physique, naturel et institutionnel du pays », souligne Cheick Kanté, responsable des programmes de la Banque mondiale pour le Burkina Faso.

La création d’une université virtuelle, l’appui aux institutions d'enseignement supérieur sélectionnées et le renforcement des capacités aussi bien de ces institutions que celles du ministère de tutelle constituent les composantes du projet. 

L’appui aux institutions d’enseignement supérieur et de recherche se fera notamment par le financement d’acquisition d'équipements et de fournitures de laboratoire, de manuels et de revues scientifiques, la formation des enseignants et le recrutement d'enseignants contractuels nationaux et étrangers, notamment pour constituer une masse critique d'universitaires qualifiés dans des domaines choisis pour lancer des programmes de recherche et de doctorat. Le projet veillera à financer le renforcement des capacités dans les domaines des politiques de planification, de contrôle et de gestion des institutions d'enseignement supérieur et de la recherche.

« Le projet vise à réduire le taux d’échec grâce aux méthodes pédagogiques adaptées, aux cursus révisés, à la fourniture des intrants adaptés et à un plus grand nombre d’enseignants qualifiés », explique Shobhana Sosale, chef d’équipe du projet à la Banque mondiale.

* L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 75 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA permettent d’apporter des changements positifs dans la vie de 1,5 milliard de personnes résidant dans les pays éligibles à son aide. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 113 pays. Le volume annuel des engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 18 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 54 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.


COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° : 2018/179/AFR

Contacts

Ouagadougou
Lionel Yaro
+226 25 49 63 00
lyaro@worldbank.org
Washington
Ekaterina Svirina
+1-202-458-1042
esvirina@worldbank.org
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