BANGUI, le 09 mars 2017 – Le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, M. Makhtar Diop, sera en République centrafricaine (RCA) du 10 au 12 mars pour une visite de travail.
Au cours de ce voyage, il s’entretiendra avec le Président de la République Faustin Archange Touadéra, les membres du gouvernement et les partenaires techniques et financiers du partenariat entre la RCA et la Banque mondiale. Il fera également un discours à l’Assemblée nationale. Il s’agit de la première visite en Centrafrique du vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique depuis sa prise de fonction en mai 2012.
« Cette visite intervient à un moment crucial pour la Centrafrique où le pays cherche à consolider la paix et à reconstruire la nation. La Banque mondiale, premier partenaire au développement de la République centrafricaine, est à pied d’œuvre pour concrétiser les engagements pris lors de la Conférence internationale des bailleurs de fonds organisée à Bruxelles en novembre dernier », a déclaré M. Jean-Christophe Carret, représentant résident de la Banque mondiale en RCA.
Les échanges avec les autorités porteront sur les grandes lignes de la stratégie de développement du pays. Makhtar Diop se rendra également, en compagnie du Président de la République et du Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (MINUSCA), à Bambari, deuxième ville du pays, encore en proie à des tensions liées à la présence de groupes armés. La Banque mondiale s’est engagée à investir à l’Est et au Centre du pays afin de désenclaver ces régions, d’améliorer l’accès des populations aux services de base, et de créer des emplois, notamment en réhabilitant les infrastructures routières et en relançant l’agriculture.
Au cours de la Conférence de Bruxelles, la Banque mondiale a annoncé une allocation exceptionnelle de 500 millions de dollars au cours des trois prochaines années pour aider le pays à se reconstruire après des années de crises successives. Ce programme ambitieux, financé en partie par le régime de soutien au redressement (turn-around facility) de l’Association internationale de développement (IDA), représente un financement dix fois plus élevé que les montants traditionnellement alloués par la Banque mondiale à la Centrafrique.
