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Le nouveau cadre de partenariat avec la Tunisie privilégie l’emploi des jeunes et la lutte contre les fractures territoriales

17 mai 2016


Washington, 17 mai 2016 – Le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui une nouvelle stratégie pour la Tunisie qui prévoit un montant de prêts pouvant aller jusqu’à 5 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années, afin de restaurer la croissance économique et stimuler la création d’emplois, en particulier pour les jeunes et les femmes ainsi que pour les régions défavorisées. Ce nouveau « cadre de partenariat-pays » est conçu pour soutenir le plan quinquennal du gouvernement tunisien visant à poursuivre des réformes économiques vigoureuses dans le but d’encourager les investissements, en particulier dans les territoires en retard de développement.

 :

  • Mener à leur terme les réformes économiques engagées à la suite de la révolution de 2011 afin de consolider la stabilité macroéconomique de la Tunisie et de en améliorant l’environnement de l’entreprise ;
  • entre les agglomérations côtières et les régions sous-développées ;
  • et contribuer à renforcer la confiance entre les citoyens et les gouvernants grâce à des institutions publiques plus transparentes et responsables.

« Notre stratégie vise à accompagner les efforts entrepris par la Tunisie pour que la réussite de sa transition politique débouche sur des avancées sociales et économiques tangibles pour ses habitants, déclare Marie Francoise Marie-Nelly, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb. Ce processus passe par l’élaboration d’un nouveau contrat social qui repose sur la confiance des citoyens envers leur gouvernement et sa capacité à garantir à tous l’accès à des services publics de qualité et une participation économique selon des règles du jeu équitables. »

Cette nouvelle stratégie est le fruit d’une étroite collaboration avec les autorités tunisiennes mais aussi d’une consultation avec un large éventail de parties prenantes dans le pays. Ces consultations, qui ont été conduites dans l’ensemble de la Tunisie, y compris dans les régions sous-développées, ont été menées dans le monde académique, auprès des organisations de la société civile, du secteur privé et des jeunes. Les avis recueillis ont permis d’orienter le nouveau cadre de partenariat tant dans son approche que dans son contenu programmatique.

« Alors que notre collaboration entre dans une nouvelle phase, notre priorité consiste toujours à aider la Tunisie à tirer parti de son immense potentiel, commente Eileen Murray, responsable des opérations de la Banque mondiale pour la Tunisie. À commencer par les jeunes, en faveur desquels nous soutiendrons des réformes dans le secteur l’éducation, afin de veiller à ce qu’ils acquièrent les compétences appropriées, ainsi que dans le domaine de l’entreprise, afin de créer un environnement qui permette à leur énergie et leur créativité d’entraîner l’économie tunisienne. »                                                       

Le cadre de partenariat a été élaboré en collaboration avec la Société financière internationale (IFC), la branche du Groupe de la Banque mondiale chargée du secteur privé, et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), qui assure les investissements contre les risques politiques. Il sera mis en œuvre en étroite coordination avec les partenaires de développement, et conjuguera l’actuel portefeuille de projets de la Banque mondiale en Tunisie avec une série de nouvelles opérations. Celle-ci comprendra un programme d’opérations d’appui budgétaire destiné à consolider l’élan des réformes dans des domaines cruciaux comme le nouveau code d’investissement et la législation sur la concurrence et les faillites, et à promouvoir un environnement de l’entreprise plus attrayant du point de vue des investisseurs. Ce programme s’accompagnera d’opérations d’investissement ciblées sur des secteurs spécifiques.

« Partout dans le monde, les États sont de plus en plus confrontés à des réductions budgétaires et la Tunisie ne fait pas exception, souligne Mouayed Makhlouf, directeur d’IFC pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Avec des réglementations commerciales plus favorables, les pouvoirs publics pourraient attirer plus d’investissements. Au cours des cinq prochaines années, IFC continuera de faciliter les investissements privés en Tunisie afin de créer des emplois, en particulier pour les jeunes, et de promouvoir une croissance économique sans exclus et compétitive. » 

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