WASHINGTON, 15 mars 2016 – Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé ce jour, un financement additionnel sous forme de don d’un montant de 35 millions de dollars pour renforcer les actions déjà engagées dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de santé de la reproduction du Burkina Faso.
Le projet initial soutenu par un don de l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale qui s’élevait à 41.6 millions de dollars (dont 12.7 millions provenant d’un fonds multi-bailleurs Health Results Innovation Trust Fund) a démarré en 2011 avec pour objectif d’améliorer l’utilisation et la qualité des services de santé reproductive. Il s’agissait d’améliorer la dispense et la qualité des services de santé reproductive par le biais de la stratégie de Financement Basé sur les Résultats (FBR) dans cinq régions sélectionnées parmi les 13 régions existantes, et enfin de financer des facteurs de production clés pour les services de planification familiale et de santé reproductive au niveau national.
Le don additionnel approuvé aujourd’hui, continuera à soutenir la fourniture d'un ensemble de services de santé à travers le FBR et le renforcement des services de santé en matière de santé de la reproduction. Plus spécifiquement, ce financement soutiendra la mise en œuvre d'un certain nombre de recommandations issues de la revue à mi-parcours du projet qui a eu lieu en Juillet 2015. C’est ainsi qu’il permettra de financer les coûts associés à l'expansion des stratégies pilotées en cours telles que le ciblage communautaire des pauvres et des populations vulnérables et la subvention de leurs soins de santé, et l'assurance maladie à base communautaire. Ce financement permettra enfin l’introduction d’interventions qui répondraient aux besoins des groupes vulnérables au VIH/SIDA.
Pour Cheick Kanté, Représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso « Ce don additionnel va renforcer l’accessibilité et la qualité des services de santé reproductive au Burkina Faso. Il marque un engagement renouvelé de la Banque mondiale au pays dans le domaine du renforcement du capital humain».
Pour le Chargé du projet et chef d’équipe à la Banque mondiale, Ousmane Dadie Haidara, « ce financement permettra d’accompagner le pays dans la mise en œuvre des stratégies innovantes pour atteindre la couverture sanitaire universelle, à l’instar du FBR au Burkina Faso qui met l’accent sur l’équité pour s’assurer que même les plus pauvres ont accès aux services de santé de qualité. A travers le financement additionnel, le projet contribuera aussi à étendre les interventions de haut-impact dans le domaine du VIH/SIDA ».
Pour le Co-chargé du projet à la Banque mondiale, Paul Jacob Robyn, « L’approche FBR au Burkina Faso est couplée avec le ciblage communautaire et les mutuelles de santé pour contribuer à la réduction des contraintes financières des populations démunies. Avec l’amélioration de la qualité des services de santé et la motivation des prestataires des soins, la couverture des services de santé essentiels sera plus étendue pour tous. Au vu des résultats positifs pendant la phase pilote, le financement additionnel de ce projet contribuera à l’extension de ces stratégies innovantes».
Avec le financement additionnel, le montant total du projet s’élève à plus de 76 millions de dollars.
