COMMUNIQUÉS DE PRESSE

Déclaration du président du Groupe Banque mondiale sur la fin de l'épidémie d'Ebola au Libéria

14 janvier 2016


Plus aucun cas déclaré d'Ebola en Afrique de l'Ouest

WASHINGTON, 14 janvier 2016 — Dans une déclaration faite ce jour, le président du Groupe Banque mondiale Jim Yong Kim se prononce sur la fin de la transmission du virus Ebola au Libéria : pour la première fois depuis le début de l'épidémie, la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone ne comptent aucun cas depuis au moins 42 jours. 

« Depuis deux ans, les populations et les autorités de la Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone combattent la pire épidémie d'Ebola de l'histoire, qui a infecté plus de 28 600 personnes et emporté 11 300 vies. Au moment où le Libéria annonce la fin de la transmission du virus Ebola — après la Guinée et la Sierra Leone, respectivement le 29 décembre et le 7 novembre 2015 —, ces trois pays ont des raisons d'être fiers de le la persévérance et de la détermination dont ils ont fait preuve pour franchir cette étape cruciale.

Ebola a fait peser un lourd fardeau sur la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone. En plus d'avoir emporté des milliers de vies, le virus a détruit des économies, des systèmes de santé, des structures sociales et des familles, réduisant à néant de nombreuses années de progrès dans le domaine du développement. Les marques laissées par Ebola ne disparaîtront pas de sitôt, ni chez les survivants et leurs familles ni chez les héroïques agents de santé qui se sont occupés des personnes infectées. 

Le moment est venu de tirer les enseignements de cette épidémie. À court terme, le monde doit rester vigilant pour éviter tout cas d'Ebola, face notamment au risque de nouvelles flambées épidémiques. Parallèlement, il doit aider les trois pays les plus durement frappés à se remettre sur pied et à rebâtir leurs économies et leurs systèmes de santé.

C'est maintenant que le monde doit se préparer à faire face aux futures pandémies. Les examens indépendants faits de la riposte à Ebola par les Nations UniesHarvard Global Health Institute and the London School of Hygiene & Tropical Medicine,National Academy of Medicine et d'autres instances permettent d'envisager la mise en place d'un système mondial d'intervention plus intelligent et plus rapide en cas de pandémie. C'est dans cette perspective que le Groupe Banque mondiale, l'Organisation mondiale de la santé, les États et les partenaires du secteur privé mettent au point un mécanisme de financement d'urgence (Pandemic Emergency Financing Facility) permettant de mobiliser, d'une manière souple et rapide, des financements destinés à empêcher toute flambée grave de se transformer en une épidémie plus mortelle et coûteuse, afin de sauver des vies et de protéger les économies. »

 

À propos de la réponse du Groupe Banque mondiale à l'épidémie d'Ebola

Le Groupe Banque mondiale a mobilisé 1,62 milliard de dollars pour financer la riposte contre Ebola et les efforts de redressement. Ce montant comprend 1,17 milliard de dollars de l'IDA, le fonds du Groupe Banque mondiale pour les pays les plus pauvres, et au moins 450 millions de dollars de l'IFC, l'une des institutions membres du Groupe Banque mondiale, pour financer le commerce, l'investissement et l'emploi. Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.worldbank.org/ebola.

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° :
2016/249/HNP

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