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Côte d’Ivoire : le Groupe de la Banque mondiale continue de financer la stratégie de réduction de la pauvreté et soutient un nouveau projet dans l’enseignement supérieur

29 septembre 2015

WASHINGTON, 29 septembre 2015 – Le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un crédit et un don de l’Association internationale de développement (IDA) en faveur de la Côte d’Ivoire, pour un montant total de 115 millions de dollars. La première opération vient étayer les initiatives de long terme du pays pour renforcer l’administration publique et favoriser l’essor du secteur privé, améliorer la gouvernance et installer un climat des affaires plus favorable dans le but de mettre fin à l’extrême pauvreté et de promouvoir une prospérité partagée. La seconde finance le Projet de centres d’excellence africains dans l’enseignement supérieur.

« Les programmes approuvés aujourd’hui viennent à point nommé pour accélérer et renforcer l’engagement du Groupe de la Banque mondiale. Ils pourront bénéficier du climat actuel de la Côte d’Ivoire, qui renoue avec la stabilité, pour soutenir l’économie et éliminer les disparités persistantes exacerbées par une décennie de crise multiforme », explique Ousmane Diagana, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Togo, le Bénin et la Guinée.

Le Troisième crédit de soutien à la réduction de la pauvreté est une opération d’appui budgétaire dotée de 100 millions de dollars décaissés en une seule tranche. Comme les deux précédentes, elle privilégie les domaines de réforme définis en fonction du contexte actuel du pays et soutient ses priorités de développement : renforcer la confiance de l’opinion publique vis-à-vis de ses gouvernants, en améliorant la transparence budgétaire et la responsabilité des fonctionnaires ; développer la confiance des investisseurs à travers des améliorations rapides et très visibles de l’environnement des affaires ; et relancer la croissance en favorisant les secteurs porteurs et l’emploi, en particulier dans les industries exportatrices gourmandes en main-d’œuvre.

Pour les ménages ruraux de Côte d’Ivoire, le cacao, la noix de cajou et le coton sont les trois principales sources de revenu. Les mesures prévues dans le cadre de ce troisième crédit pour développer le traitement local de la noix de cajou créeront les emplois dont les populations du Nord ont particulièrement besoin. Parallèlement, le volet consacré à l’entretien des routes rurales devrait faciliter l’accès aux marchés et réduire les coûts pour les agriculteurs et les pauvres, souvent concentrés dans les zones rurales.

« Ce troisième crédit devrait avoir des effets positifs directs sur les ménages, qu’ils soient pauvres ou non, en relançant la croissance et en multipliant les débouchés professionnels et les sources de revenu. Il aura par ailleurs des effets positifs indirects sur la pauvreté, en renforçant les capacités du gouvernement à réaliser des dépenses en faveur des pauvres et à déployer des politiques sociales », précise Samba Ba, économiste senior et chef d’équipe de l’opération.

La seconde opération, un don de l’IDA de 15 millions de dollars en faveur du Projet de centres d’excellence africains, aidera les établissements d’enseignement supérieur bénéficiaires à promouvoir la spécialisation des universités régionales participantes, en vue d’offrir une formation et une recherche appliquée de qualité.

Le projet soutiendra la création de trois nouveaux centres d’excellence, pour préparer des diplômés et des chercheurs compétents dans le domaine de l’adaptation au changement climatique, des statistiques et de l’exploitation minière durable. Il contribuera au développement des compétences et des capacités de recherche dans ces trois axes prioritaires en s’appuyant sur les départements spécialisés et les enseignants des établissements d’enseignement supérieur.

« L’enseignement supérieur fait partie des priorités de la Côte d’Ivoire dans le cadre de son programme global de réforme. Le gouvernement cherche à améliorer sensiblement l’employabilité des diplômés, la gouvernance des établissements et la qualité de l’enseignement. Les établissements d’enseignement supérieur ivoiriens, très réputés dans la région avant le conflit, semblent à nouveau capables de prétendre à un rôle régional », analyse Andreas Blom, économiste principal et chef d’équipe du projet.

Le projet soutiendra plus précisément trois grands établissements universitaires de Côte d’Ivoire : l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny, à Yamoussoukro, pour créer un centre d’excellence axé sur les mines et l’environnement ; l’université Félix Houphouët-Boigny, à Abidjan, pour monter un centre d’excellence consacré à l’adaptation au changement climatique et à la diversité biologique ; et l’École nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée, toujours à Abidjan, pour conforter sa position de centre d’excellence leader dans la région pour la formation des statisticiens.

Contacts médias
À Washington
Aby Toure
Téléphone : (202) 473-8302
akonate@worldbank.org
À Abidjan
Taleb Ould Sid’Ahmed
Téléphone : (225) 22 40 04 07
touldsidahmed@worldbank.org




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