CONAKRY, 3 juillet 2014 – Le gouvernement guinéen et la Banque mondiale viennent de signer un accord de financement visant à améliorer l’accès à l’électricité des entreprises et des particuliers en Guinée. Cet accord reflète l’approbation récente par le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale d’un financement de 50 millions de dollars, qui devrait bénéficier à 1,5 million de Guinéens (principalement dans la région de Conakry), favoriser le développement des petites entreprises et stimuler les investissements du secteur privé.
Ce nouveau financement de l’IDA* (qui comprend un crédit de 22,6 millions de dollars et un prêt de 27,4 millions) s’inscrit dans le cadre du Projet de redressement du secteur de l’électricité, dont l’objectif est d’optimiser les performances techniques et commerciales de la société Électricité de Guinée (EDG). Ce projet repose sur les recommandations d’un diagnostic et d’un plan de redressement du secteur de l’énergie élaborés par le gouvernement guinéen et constitue un élément clé d’un programme d’investissement dans ce secteur représentant plus de 1 milliard de dollars.
« La productivité et la compétitivité du pays dépendent de la fiabilité de l’alimentation électrique, qui est aussi un facteur crucial pour attirer des investissements, renforcer et diversifier la production et créer des emplois, souligne Ousmane Diagana, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Guinée. Ce financement aidera la Guinée à améliorer le réseau national d’électricité et les services rendus par EDG et contribuera à renforcer la fiabilité de l’approvisionnement des ménages, des entreprises, des hôpitaux et des écoles ».
Le projet s’emploiera à améliorer les performances techniques et commerciales du réseau national et financera par ailleurs la remise en état et la modernisation du système national de distribution, pour renforcer la fiabilité de l’approvisionnement et réduire le nombre de pannes. Associé à des investissements dans les infrastructures de production, de transport et de distribution de l’électricité, financés par d’autres donateurs, ce projet devrait entraîner à moyen terme une amélioration sensible du volume et de la qualité de l’électricité fournie aux usagers.
« Les infrastructures pâtissent depuis de longues années d’un manque d’investissements et d’entretien, ce qui, conjugué à une mauvaise gestion de l’opérateur national, provoque de graves pénuries d’électricité au niveau des ménages et des entreprises, analyse Moez Cherif, chef d’équipe du projet à la Banque mondiale. Ce nouveau projet, combiné aux investissements d’autres donateurs, cherche à remédier à ces difficultés et, ce faisant, à augmenter et sécuriser l’offre d’électricité au service de la croissance économique et de la création d’emplois ».
