COMMUNIQUÉS DE PRESSE

La Banque mondiale aide le Cameroun à reconstruire ses routes et ses voies ferrées, et à élargir l’accès aux centres de santé, aux écoles et aux marchés

27 mai 2014


WASHINGTON, 27 mai 2014 – Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé un crédit de 71 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) pour aider le Cameroun a développer ses échanges internationaux et régionaux, à créer des emplois et à réduire l’isolement des communautés pauvres du nord du pays en appuyant l’amélioration des réseaux routiers et ferroviaires le long du corridor Douala–N’Djamena. L’État contribuera pour 20 millions de dollars au coût total du projet de transports qui se chiffre à 91 millions de dollars.

Le nouveau crédit de l’IDA appuie le projet de transport multimodal au Cameroun, qui a pour objet de raccourcir la durée des trajets, d’améliorer la sécurité des déplacements et de réduire le coût des transports de personnes et de marchandises. Le réseau routier camerounais relie le Tchad et la République Centrafricaine — deux pays voisins du Cameroun sans accès direct à la mer — au Port de Douala et à la ligne de chemin de fer Douala – Ngaoundéré. Ces voies de transport contribuent à faciliter le commerce, à accroître les revenus et à fournir des emplois aux populations pauvres dans toute la région.

« Le corridor routier Douala–N’Djamena est un élément de l’épine dorsale de l’infrastructure des transports de l’Afrique centrale et l’une des grandes priorités de développement de la Banque mondiale, explique Gregor Binkert, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun« À long terme, ce projet élargira l’accès de la population aux écoles, aux centres de santé et aux marchés, et offrira de nouvelles possibilités d’importation et d’exportation aux économies locales ».

Les travaux routiers et ferroviaires profiteront directement à environ 3,5 millions d’habitants de la région de l’Extrême Nord du Cameroun (soit à peu près 20 % de la population du pays), et notamment aux résidents des villes de Maroua, de Mora et de Kousséri. Le projet permettra de réhabiliter les derniers tronçons routiers en très mauvais état (section Maroua-Mora longue de 60 km) du corridor de transport reliant Douala à N’Djamena, qui est la capitale et la plus grande ville du Tchad, et il financera également pendant cinq ans des contrats d’entretien sur la base de résultats d’un corridor de 270 km de long entre Maroua et Kousséri. Le projet a pour objectif ultime d’assurer de bonnes conditions de déplacement le long de 90 % du corridor de 1 842 km reliant Douala à N’Djamena.

« Le projet pour lequel un crédit a été approuvé aujourd’hui permettra d’assurer des transports en toute saison – par chemin de fer ou par la route – pour les marchandises et pour les personnes, en particulier les jeunes et les femmes, sur les régions du nord du Cameroun qui sont parmi les plus pauvres du pays, tout en facilitant les transports et les transits entre le port de Douala et le pays enclavé du Tchad », explique Peter Ngwa Taniform, chef de l’équipe de la Banque mondiale chargée de ce projet

Depuis 1999, le nombre de passagers empruntant les lignes ferroviaires camerounaises a augmenté de 70 % pour atteindre 1,45 million de personnes en 2012, tandis que le volume de marchandises transportées par rail s’est accru de 50 % (1,62 million de tonnes en 2012). L’amélioration du réseau ferroviaire, et notamment l’installation de matériels de signalisation sur la ligne reliant Yaoundé à Ngaoundéré, la remise en état des ponts ferroviaires métalliques et la mise en place de nouveaux systèmes d’avertissement et d’éclairage de sécurité permettront d’accroître la capacité et améliorer la sécurité des chemins de fer, de réduire le nombre d’accidents aux passages à niveau et, en fin de compte, de renforcer l’efficacité des transports.

« Le projet de transport multimodal permettra de réparer un élément du réseau routier et ferroviaire essentiel au renforcement de l’intégration économique régionale et mondiale du Cameroun», indique Pierre Graftieaux, co-chef de l’équipe de la Banque mondiale pour ce projet. « Nous nous réjouissons de mettre en œuvre ce projet de vaste portée qui permettra de promouvoir l’économie régionale et améliorera directement les moyens de subsistance de 3,5 millions de Camerounais vivant dans la région de l’Extrême-Nord ainsi que d’habitants, pour la plupart pauvres, du Tchad et de la République Centrafricaine. » 



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À Washington
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Téléphone : 202 473-8302
akonate@worldbank.org
À Yaoundé
Odilia R. Hebga
Téléphone : +237-22-50-80-45,
ohebga@worldbank.org


COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° :
2014/532/AFR

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