COMMUNIQUÉS DE PRESSE

Comores : Le partenariat du Groupe de la Banque mondiale vise à développer le secteur public et à stimuler la croissance et l’emploi

06 mai 2014


Washington, 6 mai 2014 – Le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a examiné aujourd’hui la stratégie de partenariat avec l’Union des Comores pour les exercices 2014-17. Financé par la Banque mondiale à hauteur de 60 millions de dollars sur une période de quatre ans, ce programme s’articulera autour de deux piliers, à savoir, le renforcement des capacités du secteur public et la promotion d’une croissance partagée soutenue par la création de plus d’emplois.

La stratégie conjointe de la Banque mondiale et de la Société financière internationale (IFC) vise à tirer parti des succès obtenus par les Comores qui ont atteint en décembre 2012 le point d’achèvement de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés. « Les Comores ont inversé une tendance marquée depuis des années par l’instabilité économique en parvenant à stabiliser l’environnement politique national, à améliorer la gestion économique et à appliquer des réformes structurelles, le tout avec l’appui renforcé de ses partenaires de développement », affirme M. Mark Lundell, directeur des opérations pour les Comores à la Banque mondiale. « Le défi consistera maintenant à consolider les acquis et à y prendre appui pour renforcer la gouvernance et promouvoir la croissance et la création d’emplois dans le secteur privé. »

Pour rehausser la capacité du secteur public à produire des résultats concrets dans le cadre du premier pilier, la stratégie de partenariat-pays vise à favoriser une mobilisation et une utilisation efficace des ressources publiques, et à faire prendre conscience de la nécessité de s’attaquer à la vulnérabilité au niveau national et à l’échelon des foyers. Le second pilier consiste essentiellement à jeter les bases d’une croissance économique diversifiée et durable. Le programme souligne la nécessité d’obtenir des prêts d’investissement pour faire face aux problèmes d’infrastructure qui entravent la croissance et la création d’emplois (p. ex., les secteurs de l’énergie et des télécommunications). Il insiste sur le besoin d’entreprendre des réformes qui raffermiront les investissements privés dans les secteurs ayant le potentiel de favoriser la croissance et l’emploi (tourisme, agriculture et pêche). Le programme prend également appui sur les activités de conseil que l’IFC a récemment menées ou entend réaliser en vue de consolider le cadre d’activité économique pour favoriser les investissements privés.

« Pays insulaire fragile et en développement, les Comores doivent affronter divers graves défis associés à la faible étendue du pays, à son isolement géographique et à son extrême vulnérabilité aux catastrophes naturelles, dont les cyclones, les inondations et les éruptions volcaniques », souligne M. Lundell. « La bonne nouvelle, c’est que l’expérience des partenariats menés dans d’autres petits États insulaires, comme Maurice et les Seychelles, nous apprend qu’il est possible pour les Comores, malgré ces défis, d’accéder au statut de pays à revenu intermédiaire. »

Le renforcement des capacités statistiques sera un important volet de la stratégie, puisque le manque d’information nuit à la formulation des politiques et au suivi des progrès en direction des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et de la réduction de la pauvreté. On estimait à 36,9 % le taux de pauvreté des ménages en 2004 (année de la plus récente enquête auprès des ménages), et à 48 % la proportion de la population ayant un revenu inférieur à 1,25 dollar par jour.

 

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° :
2014/486/AFR

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