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La Banque mondiale déploie des experts pour aider les autorités à faire face aux inondations qui ont frappé le Burundi

07 mars 2014


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BUJUMBURA, le 7 mars 2014 Au Burundi, à cette période de l’année, les pluies diluviennes sont fréquentes. Mais l’ampleur de celles qui ont frappé la capitale Bujumbura et ses environs dans la nuit du 9 au 10 février dernier a provoqué une catastrophe aussi imprévisible que meurtrière. Les trombes d’eau qui se sont abattues pendant onze heures d’affilée, ont entraîné des glissements de terrain et des crues soudaines causant la mort de 69 personnes et la destruction de plus de 3 000 foyers.


« Il y avait énormément de vent, de pluie et d’éclairs, mais personne n’aurait pu imaginer ce qui allait suivre  »

Jean-Joseph

Un habitant et chef d’entreprise de la région

Les coulées d’eau et de boue qui ont déferlé des collines ont ravagé les quartiers de Mutimbuzi, Isale, Kinama et Kamenge. Les services d’urgence locaux affirment n’avoir jamais été témoins d’un tel désastre.

Quand un événement de ce type se produit, la Banque mondiale n’a pas vocation de fournir les premiers secours mais elle est cependant en mesure de dépêcher des experts en catastrophes naturelles. C’est le cas au Burundi, où, à la demande du gouvernement, un spécialiste de la gestion du risque de catastrophe prend part actuellement à une mission d’évaluation rapide conduite par les autorités burundaises et consacrée aux problèmes d’eau, d’assainissement, de transport et d’infrastructure urbaine.

L’expert de la Banque mondiale est chargé de conseiller les pouvoirs publics sur les mesures qu’ils devront prendre à moyen et long termes pour mieux faire face aux causes des inondations et des glissements de terrain. Il s’agit fondamentalement d’atténuer ce type de risque en établissant des mesures de prévention telles que l’établissement d’une cartographie des risques, l’instauration d’un système d’alerte précoce et l’amélioration de l’aménagement urbain.

Le responsable des opérations de la Banque mondiale au Burundi, Rachidi Radji, a fait part de sa « profonde tristesse » à la suite de la catastrophe. « Nous continuerons à contribuer au processus de relèvement et sommes convaincus que le Burundi et ses partenaires de développement tireront parti de la contribution technique apportée par notre mission d’évaluation rapide », a-t-il ajouté.


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