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Présentation des Perspectives économiques mondiales 2014

21 janvier 2014


Les points marquants du rapport sont notamment :
  • Les pays avancés se redressent, selon les Perspectives économiques mondiales
  • L’activité économique des pays en développement se raffermit après deux années de fléchissement
  • L’atténuation des mesures de relance monétaire aux États-Unis pourrait compliquer la reprise de l’économie mondiale



PARIS, FRANCE - 16 janvier 2013 -  Andrew Burns, auteur principal du rapport, a présenté l'analyse de la nouvelle édition des Perspectives économiques mondiales 2014, indiquant que l'économie mondiale est à un tournant.

Lors de sa présentation à Paris M. Andrew Burns, directeur par intérim de l'équipe macroéconomie de la Banque mondiale et auteur principal du rapport, a présenté l'analyse de la nouvelle édition du GEP 2014 des Perspectives économiques mondiales.


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2014 pourrait être l'année de renforcement de l'économie mondiale. Cliquez ici pour en voir plus (a).


« La croissance semble se renforcer aussi bien dans les pays à revenu élevé que dans les pays en développement, mais des risques de détérioration continuent de peser sur la reprise économique mondiale  »

Jim Yong Kim

Président du Groupe de la Banque mondiale

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Andrew Burns présente le rapport 2014 sur les perspectives économiques mondiales.

Photo: Ibrahim Ajaja / Banque mondiale

« Le renforcement de la reprise dans les pays à revenu élevé est une très bonne chose, mais il s’accompagne d’un risque de perturbations à mesure que la politique monétaire se resserre », déclare Andrew Burnsdirecteur par intérim du groupe des Perspectives de développement de la Banque mondiale et principal auteur du rapport. « À ce jour, le retrait progressif des mesures d’assouplissement quantitatif s’est déroulé en douceur, mais, si les taux d’intérêt devaient augmenter trop rapidement, les entrées de capitaux dans les pays en développement pourraient chuter de 50 % ou plus pendant plusieurs mois et peut-être plonger certains des pays les plus vulnérables dans la crise ».

Les flux de capitaux privés en direction des pays en développement restent sensibles aux conditions financières mondiales. Les taux d’intérêt mondiaux devraient augmenter lentement à mesure que la politique monétaire des pays à revenu élevé se normalise sous l’effet du renforcement de la croissance. L’impact d’un durcissement ordonné des conditions financières sur les investissements et la croissance dans les pays en développement devrait être modeste et se traduire par une baisse des entrées de capitaux dont le montant passerait d’environ 4,6 % du PIB de ces pays en 2013 à 4,1 % en 2016. Toutefois, si l’ajustement devait se faire de façon désordonnée — comme ce fut le cas durant le printemps et l’été 2013 à la suite des spéculations suscitées par la perspective d’une réduction des mesures de relance monétaire aux États-Unis —, les taux d’intérêt pourraient augmenter beaucoup plus rapidement. Selon l’intensité de la réaction des marchés, les entrées de capitaux dans les pays en développement pourraient diminuer de 50 % ou plus pendant plusieurs mois. Dans ce cas de figure, les pays qui affichent des déficits courants de grande ampleur et une importante dette extérieure, ou qui ont connu une forte expansion du crédit ces dernières années, seraient particulièrement vulnérables.

La version intégrale du rapport et les données connexes sont disponibles sur le site www.worldbank.org/globaloutlook

Aperçu par région (a) : www.worldbank.org/en/publication/global-economic-prospects/regional-outlooks 



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